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20171011
20150811
20150809
La jeunesse dans le Vogue d'août
Les cheveux blancs sur papier glacé, les rides sublimées et la grâce des quatre-vingt ans n'aura eu qu'un temps. Après avoir prôné l'âge mûr, la mode se met au diapason de la belle saison pendant laquelle tout rime avec JEnesse, pronom personnel du Vogue aoutien.
Sur sa couverture d'abord, un aplat de peau lissée. Page 69 ensuite, le visage poupin que la jeune Tavi Gevison prête à la marque Clinique. Page 164, une série de mode se demande "À quoi rêvent les filles ?". À quoi rêve les jeunes filles ? c'est justement le titre du reportage d'Ovidie (féministe, ex-actrice et réalisatrice de films X), qui traite de sexualité à l'heure de la banalisation de l'image pornographique. Dans les deux cas, on nous montre et on nous parle d'images travaillées, de corps apprêtés.
Heureusement le cinéma s'en mêle. Page 155 une critique ciné évoque aussi la jeunesse. Il ne s'agit pas d'un papier sur Love, le film olé olé de Gaspard Noé mais plus éloquent encore : Youth de Paolo Sorrentino. Cette fois-ci, les héros ont quatre-vingt ans et nous rappellent que la jeunesse n'est qu'une période de la vie. Après quoi il y a le Bonheur de vieillir, titre du touchant documentaire de Ludovic Virot. De celui-ci, le Vogue ne dit rien. Ils ont pourtant en commun l'émotion de la dernière saison.
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20150602
Les slip dress d'Antonioni
La Notte. Antonioni |
Aujourd'hui le yogawear triomphe et nous, bande de dégonflardes, nous n'osons plus nous habiller. Encore moins, ici, à Paris, ville de la belle (parisienne) qui fait tout pour l'être sans en avoir l'air.
De ce défi posé, celui d'être habiller en toute confortabilité, les femmes des films d'Antonioni ne voient pas le problème. Elles enfilent des robes bien coupées, monochromes ou fleuries qui assurent même pied-nu le port princier. Mais
surtout il y a ce vêtement fluide à bretelles spaghetti, très joli, très
déshabillé et très joli. Jeanne Moreau et Monica
Vitti portent ces slip dress en toute impunité dans La Notte. Une leçon de décontraction.
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20150502
Le messager en 260 mots
En agence de tendance chacun pioche un peu partout son inspiration. Plus les saisons et les modes passent, plus on apprend que pour sa consommation personnelle le bon design est à privilégier ; ce style qui opère par l'opération du Saint Pratique. C'est ainsi qu'on tombe en amour pour l'ampleur chiquement manipulée de la créatrice Leana Zuniga chez Electric Feathers.
Et c'est aussi pour cette recherche obsessionnelle d'une identité vestimentaire indémodable que l'on se met à zieuter du côté de la porte d'entrée, entre 10h et 13h, parce que, très soudainement, on comprend que le coursier livre bien plus que les textiles de nos fournisseurs, il amène aussi une excellente inspiration.
Souvent, il porte l'uniforme imposé par son transporteur, floqué d'un blason Fedex ou DHL. Là on salue et on laisse glisser. Mais parfois, parfois, un coursier arrive fringué comme ça :
Messengers Style / Photography by Philippe Bialobos |
Rock de Michael Bay (1996) |
Affublé comme Sean Connery et Nicolas Cage dans Rock, on le croit sorti des forces armées américaines. D'entrée on comprend à qui on a affaire, c'est là sa grande intelligence stylistique. Lui, bien avant nous, a pigé qu'une fringue reste au service de la vie, le message d'un costume superhuman.
Entre sportwear et streetstyle, les looks se font en piochant dans une large gamme de marques spécialisées. Des enseignes mode ont déjà débusqué le potentiel style du genre. Il y a d'abord eu Freitag et ses sacs en toile de camion pensés pour les coursier et plus récemment Camper avec sa ligne Waterpack.
Le livre sur lequel bavé s'appelle Messengers Style (éd. Assouline). Les photos sont signées Philippe Bialobos.
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20150330
Salon PremièreVision #archive
Des visiteurs et des parois blanches. C'est à peu près les seuls choses que l'on peut photographier au sein du très prudent salon Première Vision. Pour éviter les copies, aucun tissu ne peut être pris en photo sans autorisation. Les scénographies des forums (espaces d'expo sur lesquels sont présentées les tendances textiles) s'apprécient le carnet de note en main et le smartphone remisé au fond du sac.
Le journal Business of fashion publie un excellent papier sur la portée de ce type de salon dans l'industrie vestimentaire : ici
Photo : Julia Garel |
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20150328
20150317
Reflexion / le manifeste anti-fashion de Lidewij Edelkoort
© Bloom |
Lors d'une conférence donnée en février, Lidewij Edelkoort - consultante en tendances dont chaque prévision fait autorité - dressait le bilan d'une mode démodée. Une mode à la langue bien pendue et de moins en moins experte en ce qui la concerne. En d'autres termes : Lidewij Edelkoort reproche au milieu sa mécanique obsolète et un manque criant de connaissances, notamment vis à vis de la matière textile.
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20150124
20150121
3 lignes de text(ile) d'après Carel
On savait déjà que la littérature et la mode sont comme les deux doigts d'une main (texte - textile, tout est dit). Ici c'est des pieds qu'il s'agit, mais le topo reste le même :
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20141208
20141117
251 mots pour l'inspiration, Luis Venegas et l'archivage
Capture d'écran du film promotionnel FANZINE137 19.137. INSPIRATIONAL PAGES |
Maintenant que la mode est une culture à part entière
et que des appli' comme Pinterest nous épaulent dans le classement de nos
connaissances, il devient nécessaire de pousser le bouchon plus loin.
L’approche documentaliste de Luis Venegas vers les magazines lifestyle enchante
parce qu’elle sous-entend une mode qui s’explore, s’acquière de manière
individuelle, plus seulement moutonnière. Pour contrer le brouhaha d’internet,
archiver devient une manie symptomatique qui se laisse dépoussiérer à la geek, sans passer pour un rat de bibliothèque.
Capture d'écran du film promotionnel FANZINE137 19.137. INSPIRATIONAL PAGES |
Un magazine est non seulement une géniale porte d’entrée sur la mode mais il est aussi la mode à lui tout seul. Sans ses pages bien pensées, nos vêtements resteraient vides de sens. Il manquerait l’INSPIRATION.
Il y a quelques années, « rêver »
était le mot rabâché pour décrire une série de mode en papier glacé. Désormais, le verbe sur toutes les lèvres c’est
« inspirer ». D’un compte Instagram à une cocotte minute, pour faire
l’article de l’objet on dira qu’il est inspirant.
L’économie de l’inspiration croit au créateur caché en chacun de nous qui finira, quelque soit le moyen, par se pointer.
Et au milieu de toutes ces respirations en mal d’épanouissements créatifs, appliquer les méthodes des documentalistes est un bon point de départ.
L’économie de l’inspiration croit au créateur caché en chacun de nous qui finira, quelque soit le moyen, par se pointer.
Et au milieu de toutes ces respirations en mal d’épanouissements créatifs, appliquer les méthodes des documentalistes est un bon point de départ.
Le numéro d’octobre 2014 de Fanzine 137, INSPIRATIONAL PAGES, est une
compilation. Il réunit quelques unes des plus inspirantes doubles pages
provenant de la collec’ personnelle de Luis Venegas - directeur créa/éditeur de
Fanzine137 mais aussi à l’origine de pas mal d’autres projets.
Capture d'écran du film promotionnel FANZINE137 19.137. INSPIRATIONAL PAGES |
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