© Vogue, Mimi Ritzen Crawford. |
Ça n’est pas la flopée de publications parue sur les couturiers, ni celles concernant les mannequins du moment, ni
même les guides en faveur du style parisien, ou les mémoires de rédactrices devenues icônes qui nous contrediront. Au-delà des pages
glossy de Vogue, et depuis un moment déjà, la mode se consomme par la lecture.
Ce blabla, pour introduire l’exemple bien parlant qui montre que l’inverse fonctionne aussi : la littérature se consomme aussi par la mode.
C’est
en effet bien du Boris Vian, du Scott Fitzgerald et du Stendhal qu’Olympia
Le-Tan nous flanque sous l’coude, sur les hanches, au bout des mains, sous le
bras, porté comme une baguette (Fendi), comme un accessoire qui va de soi. Une
évidence quand on voit le parcours croisé des deux milieux : avant que le
numérique résume notre sens du toucher à la pulpe de nos doigts, rappelons que
papier et tissu ont un temps fait la paire comme support d’impression et que,
mise à part l’étiquette qui nous démange l’échine, l’écrit peut aussi prendre
ses lettres de noblesse sur un paletot (cf : 1980, broderie sur paletot «
Tout terriblement », hommage à Guillaume Apollinaire).
En
bref, en posant devant cette étagère bien garnie, Olympia Le-Tan nous confirme
qu'elle avait bien saisi le potentiel énorme du superficiel chez les intellectuels.
Ici les objets en question
Ici les objets en question